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"Humanity already possess the fundamental scientific, technical, and industrial know-how to solve the carbon and climate problems..."
Stephen Pacala and Robert Socolow

mercredi 18 septembre 2013

Les sachets plastiques et notre vie

Nous assistons ces dix dernières années dans le monde, à des vagues de tractations houleuses entre gouvernements, industriels et consommateurs sur l’éradication des sachets ou sacs plastiques de notre environnement. Parmi la quinzaine de pays
ayant mis une législation en place ou en cour interdisant ou réduisant la production et l’utilisation des sacs plastiques, les pays africains sont majoritaires.  
On ne sait pas quand notre monde pourra vraiment être débarrassé de ses sacs plastiques, mais le problème du sac plastique est bien réel ; c’est un fléau pour l’environnement et notre santé. Ils ont été incriminés dans plusieurs désastres ayant affecté directement l’environnement et la santé animale, sans compté l’augmentation de l’exploitation pétrolière engendré, puisqu’ils sont faits à partir de sous produits du pétrole. Notamment le blocage des systèmes d’évacuation des eaux urbaines au Bangladesh, qui à entrainé des inondations. Il y a également la mort des bétails ayant consommé les sacs plastiques, ce qui est très fréquent en Afrique de l’Ouest, et le nombre innombrables d’animaux aquatiques qui se retrouvent piégés dans les sachets jetés dans les eaux. Ils peuvent avoir des impacts directs sur la santé humaine.
En effet, les sacs plastiques sont faits à base de polymères de composés pétrochimiques. Ils sont fabriqués par ajouts de plusieurs autres substances anti-oxydantes, stabilisatrices, antistatiques, etc. pour leur conférer les propriétés de flexibilité, élasticité, résistance à la fracture ou la transparence à la lumière. Nous en faisons de multiples usages, et il n’est pas exclus que dans certaines conditions d’utilisation (températures élevées), les composés chimiques  (le polymère même ou les additifs) du sac plastique contaminent nos aliments par différents mécanismes.  Cela représente un risque d’intoxication pour notre organisme. La question  inquiète la communauté scientifique. Plusieurs études ont été menées afin de cernée le sujet.
Une étude réalisée par de chercheur Saoudien, avec les sachets plastiques en polyéthylène (un des polymères couramment utilisés)  soumis à des conditions extrêmes (chaleur), à montré que certains éléments chimique comme l’antimoine, le zinc, le magnésium migraient du sachet vers l’aliment. Ces élément ne sont pas ne sont pas sans effet toxique sur notre organisme ; par exemple, l’exposition chronique à l’antimoine affecte le foie et il est soupçonné d’être cancérogène.
En attendant qu’il soit complètement éradiqué, il revient à nous consommateurs qui avons aussi du mal à nous priver de son utilisation, d’en faire bon usage et de bien le gérer après usage. Il y a certains usages que nous devrions éviter. Beaucoup de gens savent bien quels sont les mauvais usages que nous en faisons, alors, soyez des relais d’information auprès de ceux qui l’ignorent. Quand par exemple, le burkinabè paie son « benga chaud » (plat de haricot) ou la bouillie chaude dans un sachet plastique au bord de la route, on sait que tout les sachets plastiques ne sont pas appropriés pour emballer la nourriture chaude ou même on se permet chauffer les aliments dans des sachets qui ne sont pas forcement appropriés. Ceci dit, il y a des types de sachets faits pour éventuellement être porté à la chaleur avec les aliments, mais d’autres non. Quand nous payons une brosse à dent chez le boutiquier, nous nous emportons si ce denier ne l’emballe pas dans un sac plastique pour vous ; quand nous allons faire le marché des condiments, nous voulons systématiquement que chaque condiment ait son propre sachet plastique. Finalement on se retrouve à la maison avec un tas de sachets difficile à gérer, puis c’est le vent qui s’en charge à notre place. Et où les amène-t-il ?
En tous cas, mois je déteste être en circulation et prendre un sachet dans mes pieds ou dans les rayons de mon engin ; je sais que beaucoup en sont ainsi. Alors, faisons le bon geste !

Par Julien DEMBELE, Msc. Toxicologie Environnementale, Nutrition et Technologie Alimentaire

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