Nous assistons ces dix dernières
années dans le monde, à des vagues de tractations houleuses entre gouvernements,
industriels et consommateurs sur l’éradication des sachets ou sacs plastiques
de notre environnement. Parmi la quinzaine de pays
ayant mis une législation en place ou en cour interdisant ou réduisant la production et l’utilisation des sacs plastiques, les pays africains sont majoritaires.
ayant mis une législation en place ou en cour interdisant ou réduisant la production et l’utilisation des sacs plastiques, les pays africains sont majoritaires.
On
ne sait pas quand notre monde pourra vraiment être débarrassé de ses sacs
plastiques, mais le problème du sac plastique est bien réel ; c’est un fléau
pour l’environnement et notre santé. Ils ont été incriminés dans plusieurs
désastres ayant affecté directement l’environnement et la santé animale, sans
compté l’augmentation de l’exploitation pétrolière engendré, puisqu’ils sont
faits à partir de sous produits du pétrole. Notamment le blocage des systèmes d’évacuation
des eaux urbaines au Bangladesh, qui à entrainé des inondations. Il y a
également la mort des bétails ayant consommé les sacs plastiques, ce qui est
très fréquent en Afrique de l’Ouest, et le nombre innombrables d’animaux
aquatiques qui se retrouvent piégés dans les sachets jetés dans les eaux. Ils
peuvent avoir des impacts directs sur la santé humaine.
En
effet, les sacs plastiques sont faits à base de polymères de composés
pétrochimiques. Ils sont fabriqués par ajouts de plusieurs autres substances
anti-oxydantes, stabilisatrices, antistatiques, etc. pour leur conférer les
propriétés de flexibilité, élasticité, résistance à la fracture ou la
transparence à la lumière. Nous en faisons de multiples usages, et il n’est pas
exclus que dans certaines conditions d’utilisation (températures élevées), les
composés chimiques (le polymère même ou
les additifs) du sac plastique contaminent nos aliments par différents
mécanismes. Cela représente un risque
d’intoxication pour notre organisme. La question inquiète la communauté scientifique. Plusieurs
études ont été menées afin de cernée le sujet.
Une
étude réalisée par de chercheur Saoudien, avec les sachets plastiques en
polyéthylène (un des polymères couramment utilisés) soumis à des conditions extrêmes (chaleur), à
montré que certains éléments chimique comme l’antimoine, le zinc, le magnésium
migraient du sachet vers l’aliment. Ces élément ne sont pas ne sont pas sans
effet toxique sur notre organisme ; par exemple, l’exposition chronique à
l’antimoine affecte le foie et il est soupçonné d’être cancérogène.
En
attendant qu’il soit complètement éradiqué, il revient à nous consommateurs qui
avons aussi du mal à nous priver de son utilisation, d’en faire bon usage et de
bien le gérer après usage. Il y a certains usages que nous devrions éviter. Beaucoup
de gens savent bien quels sont les mauvais usages que nous en faisons, alors,
soyez des relais d’information auprès de ceux qui l’ignorent. Quand par
exemple, le burkinabè paie son « benga chaud » (plat de haricot) ou
la bouillie chaude dans un sachet plastique au bord de la route, on sait que
tout les sachets plastiques ne sont pas appropriés pour emballer la nourriture
chaude ou même on se permet chauffer les aliments dans des sachets qui ne sont
pas forcement appropriés. Ceci dit, il y a des types de sachets faits pour
éventuellement être porté à la chaleur avec les aliments, mais d’autres non. Quand
nous payons une brosse à dent chez le boutiquier, nous nous emportons si ce
denier ne l’emballe pas dans un sac plastique pour vous ; quand nous
allons faire le marché des condiments, nous voulons systématiquement que chaque
condiment ait son propre sachet plastique. Finalement on se retrouve à la
maison avec un tas de sachets difficile à gérer, puis c’est le vent qui s’en
charge à notre place. Et où les amène-t-il ?
En
tous cas, mois je déteste être en circulation et prendre un sachet dans mes
pieds ou dans les rayons de mon engin ; je sais que beaucoup en sont
ainsi. Alors, faisons le bon geste !
Par Julien DEMBELE,
Msc. Toxicologie Environnementale, Nutrition et Technologie Alimentaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
commentaire ici