En
ce jour 50ème anniversaire de
la célèbre et valeureuse phrase de Martin Luter King « I have a dream » ; hommage à lui, moi aussi «I have
a dream », c’est-à-dire que moi aussi j’ai eu un rêve.
J’ai
eu ce rêve que, tous sur la terre, nous avons compris que notre environnement
est menacé, et par conséquence nos vies aussi. J’ai eu ce rêve où, nous avons
compris que nos vies sont menacées parce qu’il y a le réchauffement climatique,
la déforestation qui persiste, il y a ces tas de polluants dans l’environnement
et dans l’atmosphère. J’ai ce rêve où nous avons compris que planter des arbres
est une des solutions pour arrêter la menace.
Cet
t’acte de planter un arbre, certains le posent dans un but politique. Ce n’est pas
dans ce sens qu’il faudrait valoriser son acte ; l’acte d’accompagner le
ministre ressortissant de la province, ou le député de la région, ou le maire
de la commune, etc. à une séance de reboisement, ne doit pas cacher la raison
véritable pour laquelle nous avons mis un plant en terre. C’est ce qui se vie en
cette période d’hivernage dans certains pays africains. Il suffit de s’assoir
devant son petit écran à l’heure du journal ou bien d’ouvrir sa page des médias
internet pour le vérifier, car les dites cérémonies ont des couvertures
médiatiques à la hauteur des personnalités. Sinon que, je peux trouver mon
jeune plant et aller le mettre en terre, tout seul sans des camera tout au
tour. Bien sûr que l’initiative des
autorités est exemplaire, et d’ailleurs un devoir pour eux en tant que leader
d’opinion.
En
réalité, ce pourquoi nous plantons les arbres s’explique dans les lignes qui
suivent. Il y a que végétation, polluants atmosphériques et réchauffement
climatiques sont inter-liés.
Les
polluants atmosphériques sont représentés par des gaz, de particules en
suspension, les radiations ionisantes et le bruit. Les gaz sont représentés par
les formes oxydées et réduites du carbone (CO2, CO, CH4),
de l’azote (NO2, N2, N2O4, NH3,
NH4+), des vapeurs de SO2, O3, C6H6,
du Hg, etc. Les particules en suspension sont les PM10, les PM2,5, les métaux
lourds toxiques (Pb, Ni, Cd, As), les composés aromatiques polycycliques, etc.
Les
polluants atmosphériques on un impact négatif sur les plantes ; ils
peuvent avoir un effet toxique direct ou indirect en changeant le pH du sol,
suivi d’une solubilisation des sels de métaux toxiques comme l’aluminium. Les
particules de matière (PM) ont un effet mécanique. Elles couvrent les feuilles
des arbres et entrainent ainsi une pénétration de la lumière et en bloquant l’ouverture
des stomates (orifices par lesquels les plantes réalisent les échanges de gaz
avec le milieu extérieur). Cet obstacle influence fortement le processus de la
photosynthèse qui diminue brusquement.
La
végétation joue un important rôle positif dans la purification de l’atmosphère
et la réduction des polluants de l’air.
Les
premiers producteurs représentés par les plantes sont un maillon important du
cycle biogéochimique. La végétation fait des échanges avec une partie des gaz
de l’atmosphère à travers la photosynthèse et le processus de respiration.
Les
plantes jouent un rôle important dans la réduction du CO2 atmosphérique
par la photosynthèse. Cette réduction du CO2 participe à la réduction des gaz à effet de
serre et de leurs effets sur le
changement climatique, car le CO2 ou gaz carbonique est un des
principaux gaz à effet de serre. Le carbone stocké dans les plantes est le
résultat de la balance entre le carbone fixé par photosynthèse et le carbone rejeté
dans l’atmosphère par la respiration. Dans ce contexte, si la structure de la
végétation est complexe, le stock de la carbone dans la biomasse végétale sera
important et la duré de stockage sera longue. Quand nous comprenons cela, planter
ne devient-il pas un reflexe ?
Les
arbres sont également plantés pour réduire l’intensité des radiations
ionisantes et du bruit dans différentes zones urbaines ou industrielles. L’existence
de la végétation dans une zone crée un microclimat où la différence de
température entre le jour est régulée. Ceci prévient la survenue de températures chaudes qui
stimulent la production de polluants volatiles dans l’atmosphère.
Ne
nous lassons donc pas de planter et de planter encore !
Je
trouve ce rêve bien beau ; faisons-le se réaliser !
Par Julien DEMBELE M.sc Environmental Toxicology-Food
Technology-Nutrition
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