L’ONU
(Organisation des Nations Unies) est la grande institution démocratique qui
existe au monde, agissant dans l’impartialité même si l’on sait que le social a
un poids important dans les décisions qui émanent d’elle. La crédibilité de
cette institution est entrain de s’effriter à découvert ces dernier temps, au vue des
derniers évènements. Le constat est clair, car nous sommes tous témoins des massacres interhumains ça et là à travers le monde, mais la voix de l’ONU reste sans impact.
derniers évènements. Le constat est clair, car nous sommes tous témoins des massacres interhumains ça et là à travers le monde, mais la voix de l’ONU reste sans impact.
Ce
qui m’a frappé, c’est les débats autour du dernier rapport sur l’évolution du
climat, rendu public par le GIEC (Groupe
International d’Experts sur le Climat) le 27 septembre dernier. Ce GIEC est
composé d’experts scientifiques désignés par les gouvernements de pays membres
de l’ONU. Ce groupe de façon grosso modo a la charge de faire une synthèse des
différentes études scientifiques publiées sur le changement climatique et de faire
des prévisions. Les conclusions clés de ce rapport sont que les activités
humaines seraient responsables à 95% du réchauffement climatique. De ce fait,
d’ici à l’an 2100, la prévision de hausse de la température de la planète sera
de +0,3°C à +4,8°C si l’on ne limite pas les émissions de gaz à effet de serre,
notamment le CO2 et que le niveau des mers évoluerait de entre 26 et
82 cm supplémentaires. Le débat, est que certains pays veulent faire croire que
le principal facteur de l’évolution du climat est lié à des causes naturelles
autres les pollutions engendrées par les activités industrielles. Quelle valeur
accorde-t-on dans ce cas au travail des experts de l’ONU ?
Par
ailleurs d’autres pays sont de l’avis des experts du GIEC, mais voudraient une
dérogation pour pouvoir émettre des polluants en ce sens qu’il le faut pour
qu’ils accèdent à l’émergence. Comment peut-on qualifier cette façon de
justifier un mauvais acte ? Nous sommes devenus trop égoïstes ;
pourquoi créer un développement qui sera invivable dans quelques années ?
Si
le rapport des experts du GIEC de l’ONU est jugé trop exagéré et partial, cela
n’est peut-être pas étonnant, si l’on en croit cet article : Rise
of Cancers and Birth Defects in Iraq : World Health Organization Refuses
to Release Data, Global Research, July 31, 2013. Si l’ONU doit
cautionner les atrocités palpables causées par des activités militaires d’une
nation, sur une population innocente, c’est qu’elle s’éloigne de son but et on
pourrait donc se permettre douter de la crédibilité des rapports d’expertise qu’elle
rend public.
Cette institution n’est pas faite pour cela,
il faut que ça s’arrête.
Par Julien DEMBELE,
Msc. Toxicologie Environnementale, Nutrition et Technologie Alimentaire
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